Les prix 2005 ont été remis le 30 novembre 2005 dans les salons de Boffrand de la Présidence du Sénat par François Goulard ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche en présence de Noël Clavelloux président de l’association Marius Lavet et de François Guinot président de l’Académie des technologies.
Simon Déléonibus a mis au point une invention permettant d’améliorer la qualité des contacts entre conducteurs dans les circuits intégrés modernes depuis 1990. Cette invention a permis simultanément d’augmenter la densité d’intégration des circuits ainsi que leur fiabilité. En d’autres termes cette invention a permis d’augmenter la rapidité des circuits de mettre de plus en plus de composants dans un circuit électronique et de rendre de plus en plus de services à un coût extrêmement faible. Sur une galette de silicium classique les travaux de Simon Deléonibus ont permis de graver à coup de faisceaux d’électrons des transistors de 20 nanomètres (20 millionièmes de millimètre) qui « fonctionnent pas trop mal » affirmait-il lorsqu’il était le chef du projet du LETI. Un saut de géant relativement aux puces de l’époque comme le Pentium-III qui « utilisaient des transistors de 180 nanomètres ». A l’époque les spécialistes plaçaient à 30 nanomètres la limite impossible à franchir pour des transistors opérationnels. C’est aujourd’hui un standard mondial dans l’industrie microélectronique et le reste dans le domaine de la nanoélectronique.
Toutes les sociétés du secteur de la microélectronique utilisent cette invention dans leurs fabrications : INTEL, NEC, SAMSUNG, TOSHIBA, Texas Instrument, FUJITSU, STMicroelectronics, et HITACHI. développement des mémoires et des microprocesseurs permettant de faire tenir l’unité centrale d’un PC dans un téléphone portable ou de fabriquer des scanners médicaux capables de reconstituer des images en trois dimensions instantanément utilisables par exemple au cours d’une opération.