Luc Soler est né le 6 octobre 1969. Son rêve était de devenir chirurgien. Hélas, une note insuffisante à l’épreuve de français l’a empêché de s’engager dans cette voie. Un comble pour celui qui épousera une professeur de français et dont la fille brille dans les concours d’éloquence !
Luc s’orienta alors vers le domaine de l’information et en 1994, il est major de sa promotion de magistère d’informatique à l’École des Hautes Études en Informatique à l’Université de Paris VI. Il obtient son doctorat en informatique en 1998. Mais le destin lui permet de réunir sa passion originel et ses connaissances scientifiques à l’occasion d’un poste proposé par les Hôpitaux Civils de Strasbourg, et il rejoint l’Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif à Strasbourg (IRCAD) en 1999, comme directeur de projets de recherche en informatique et robotique.
En octobre 2000, il rejoint l’équipe chirurgicale du Professeur Marescaux en tant que Professeur associé à l’université de médecine de Strasbourg. En juin 2013, il a ajouté la direction du département de R&D de l’IHU Strasbourg à ses activités.
En juillet 2013, il est par ailleurs devenu le Président de la société Visible Patient
S.A.S. Ses principaux domaines d’intérêt sont le traitement d’images médicales, la modélisation 3D, la réalité virtuelle et augmentée, la robotique chirurgicale et l’anatomie abdominale. Ses travaux ont été récompensés à de nombreuses reprises aussi bien au niveau national qu’international : Computer World Smithsonian Award (1999), le premier World Summit Award dans la catégorie Santé (2003), le Trophée santé du Monde Informatique (2006), le MICCAI Award (2008) et le MICCAI Best Biomedical Visualization (2009).
Ses domaines d’expertise sont le traitement d’images médicales, la modélisation 3D, la réalité virtuelle et augmentée, la robotique chirurgicale et l’intelligence artificielle appliquée au médical.
Ces logiciels modélisent en 3D les organes atteints de diverses pathologies, cancers, en particulier pour former un « jumeau numérique » à partir des images extraite du scanner ou de l’IRM, pour permettre au chirurgien tester ses stratégies opératoires et de simuler l’intervention qu’il pratiquera en vérifiant virtuellement les impacts sur les facteurs favorables (vascularisation, réduction des zones tumorales, capacité de régénération de l’organe,…) et les facteurs négatifs (nécrose, persistance de cellules cancéreuses, perte fonctionnelle irréversible,…).